Le crayon est devenu un symbole. Que ce soit par le dessin ou les écrits, un symbole de liberté, de créativité, d'innovation... parfois d'audace. Un symbole pour faire bouger... Et faire bouger, n'est-ce pas au fond la vocation du Groupe Associatif Siel Bleu ? Faire bouger pour le Bien Commun.

mardi 15 mai 2018

La prévention dans la stratégie nationale de santé du gouvernement : des bonnes intentions à l’action collective !


Le gouvernement a dévoilé il y a quelques semaines le volet prévention de sa stratégie santé. Lutte contre le tabagisme, vaccination contre la grippe, maternité et petite enfance, MST, mais aussi, prévenir le cancer, rester en meilleure santé toute la vie, et mieux vieillir. L’occasion de se rappeler que ces grands enjeux de société ne peuvent être résolus que collectivement… Le Groupe Associatif Siel Bleu, fort de ses 20 ans d’expérience, souhaite contribuer à (ré)inventer des politiques publiques ambitieuses en la matière !


L’impact du vieillissement et de l’explosion des maladies chroniques en France

Dans notre pays, 23 millions de personnes ont plus de 60 ans en 2018 (soit 26% de la population française en 2018). On estime que 600 000 personnes vivent en maison de retraite en 2018 en France. D'ici 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 50 ans augmentera de 35 % et celui des personnes de plus de 85 ans triplera (Europe 2020 Flagship Initiative). Cette évolution démographique sans précédent confronte la France et les pays d’Europe au défi majeur du maintien de l’autonomie et de la qualité de vie des personnes âgées.

Par ailleurs, l’avancée en âge est aussi un facteur de risque majeur de l’apparition d’une maladie chronique. Or 20% de la population française, soit 13,4 millions de personnes, est déjà atteinte de maladies chroniques. Cette évolution de la situation sanitaire pose de nombreuses questions en termes de santé publique : accompagnement de la perte d’autonomie à tous les âges de la vie, promotion de la qualité de vie et adaptation de la société aux besoins des personnes atteintes de maladies chroniques, accompagnement des aidants…

L’intérêt en prévention d’une activité physique adaptée aux capacités des personnes 

Il est aujourd'hui reconnu à travers la littérature scientifique que l'activité physique en particulier lorsqu’elle est adaptée à l’état de santé de la personne (et sans être forcément la pratique d’un sport) fait partie à travers ses bienfaits des solutions aux défis majeurs du vieillissement et de l’explosion des maladies chroniques. Bien que sa pratique régulière concoure indéniablement à un meilleur vieillissement, cette solution reste cependant mésestimée. 

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la sédentarité (manque d'activité physique) est considérée comme le quatrième facteur de risque de décès dans le monde. On estime par ailleurs qu'elle est le facteur de risque principal de 21 à 25% des cancers du sein ou du colon, de 27% des cas de diabète et d'environ 30% des cas de cardiopathie ischémique. 

Aujourd’hui, nos systèmes de protection sociale et d’assurance santé ne financent que très rarement des mesures préventives utilisant l’activité physique adaptée (prévention primaire ou tertiaire). Pourtant il est reconnu qu’une activité physique régulière permet de réduire significativement la prévalence et les complications de certaines maladies chroniques et donc de réduire en conséquence le risque de dépendance et de ce fait certaines dépenses de santé :

·        Une étude effectuée par le cabinet MC Kinsey en 2010 chiffrait à plus de 8 milliards d’euros par an les économies possibles sur la prise en charge du diabète de type 2 et sur les fractures liées à l’ostéoporose si était généralisées des interventions d’activité physique adaptée du type de celles de Siel Bleu.

·        35% des personnes de plus de 65 ans chutent au minimum une fois par an. S’en suivent souvent fractures, hospitalisation… D’après l’étude OSSEBO, réalisée par l’INSERM et le Groupe Associatif Siel Bleu en 2015, la pratique d’Activité Physique Adaptée par des femmes autonomes de plus de 75 ans permet de diminuer les chutes de 19%.

·        De même en structure, l’étude HAPPIER, réalisée dans quatre pays européens et soutenue par la Commission européenne, a permis de démontrer que la pratique régulière d’Activité Physique Adaptée par les résidents permettait, entre autre, de réduire d’un tiers le nombre de chutes.

Ensemble tout devient possible…

Et si nous portions ensemble un vrai projet de société qui considère que la santé est un Droit et pas un Luxe ? Et si les outils thérapeutiques non médicamenteux, à commencer par l’APA étaient l’une des solutions pour que chacun puisse se sentir bien dans son corps et sa tête, quelle que soit sa fragilité ou sa situation financière ?

C’est notre conviction depuis la création du Groupe Associatif Siel Bleu il y a 20 ans en Alsace. Aujourd’hui, nous accompagnons grâce à vous et à nos 600 « chargés de prévention » dans toute la France plus de 120 000 personnes fragilisées par l’âge, la maladie ou le handicap, au domicile ou en institution, chaque semaine !

C’est beaucoup, mais ce n’est pas suffisant face à la hauteur des enjeux et nous souhaitons aujourd’hui œuvrer collectivement pour créer un vrai parcours de prévention tout au long de la vie.

Concrètement, il nous faut créer ensemble une véritable filière, un parcours de prévention tout au long de la vie qui s’appuie sur nos outils existants et à venir (Notre réseau de 600 chargés de prévention, la gamme de matériel sportif Siel Bleu éco-conçu en France, la plateforme numérique www.getphy.com, les séjours comme la www.maisondelavie.fr pour les personnes en rémission d’un cancer,…) mais aussi et surtout sur tout ce que nous faisons ensemble au quotidien avec vous et l’ensemble de notre écosystème !

Le gouvernement a posé une intention forte. Nous pensons que nous avons collectivement les moyens d’y répondre et qu’il est temps de faire savoir nos savoir-faire ! Et si nous nous mettions ensemble au travail pour formaliser changer la donne ? 

Tous les jours, nous ajoutons ensemble de la vie aux années.
Si vous souhaitez réfléchir aux moyens d’aller encore plus loin, contactez-nous !
Nous sommes ensemble.
Ne lâchons rien pour les personnes que nous accompagnons !


vendredi 4 mai 2018

Yasmina nous raconte les Séjours Hors du Temps



Pourrais-tu te présenter et définir en deux mots les Séjours Hors du Temps ? 

Je m’appelle Yasmina Drifi. Je travaille chez Siel Bleu depuis un an, et exclusivement sur les Séjours Hors du Temps. Les Séjours Hors du Temps, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’embarquer pendant cinq jours des jeunes atteints de cancer ou d’une maladie incurable avec leurs proches et de partager avec eux un moment plein de vie.

Est-ce la première initiative de ce genre ? Quelle est la différence avec les prises en charge habituelles ? 

Ce n’est pas la première initiative de ce genre. Aujourd’hui, il existe : des séjours de répit familiaux destinés à des enfants entre 0 et 18 ans ET des séjours destinés à des jeunes adultes en rémission. Ce qui change, c’est la tranche d’âge ainsi que le moment où on propose le séjour : il n’y avait pas d’initiatives en place pour les jeunes adultes en cours de traitement, c’est-à-dire au cœur de la tempête. Il était nécessaire de mettre quelque chose en place car les parcours sont différents, les contraintes sont différentes, la manière de s’approprier le projet est différente…
Dans les services de cancérologie dédiés à cette tranche d’âge, les suivis médicaux et paramédicaux sont plutôt modernes et innovants. Les équipes adaptent leur cadre de prise en charge et des activités sont proposées. Ce projet de séjour est comme un à-côté du parcours de soin déjà en place –comme un bonus : on part avec des gens avec qui on va créer des liens, cuisiner ensemble dans la bonne humeur, se balader face à la mer, chanter à tue-tête dans la voiture…

Comment les jeunes et leurs aidants vivent-ils le séjour ? 

Les retours que nous avons eus étaient plein de générosité. Pendant une semaine, pas de questions à se poser, il s’agit juste de se laisser porter. L’idée de « bulle de bienveillance » est souvent revenue : trop rare dans la vie en général et d’autant plus nécessaire lorsque la maladie fragilise et nous rend vulnérable. Un autre ingrédient très apprécié et juste essentiel : rire… rire beaucoup pour oublier juste un peu la maladie pendant ces quelques jours ! Ce séjour est aussi l’occasion pour tout le monde -jeunes et proches- de dire des choses dont on ne peut pas parler ailleurs et qui peuvent peser voire isoler lorsqu’elles restent à l’intérieur.
Pour les proches, le fait de s’extraire de leur quotidien peut changer la dynamique de leur relation. Par exemple, un frère et une sœur venus au séjour ont pu retrouver un peu de douceur dans leur relation parfois conflictuelle. Une famille, les parents et les deux frères, a également participé. Lorsqu’ils sont arrivés, ils venaient d’avoir une très mauvaise nouvelle et le séjour leur a permis de faire quelque chose en famille, se retrouver, être ensemble. Plusieurs semaines après le séjour, la maman a pu me dire le bien que ça leur avait fait et combien ça leur était « nécessaire ».
Deux proches ont pu me glisser qu’ils se sentaient presque coupables d’avoir autant profité de ce séjours alors qu’ils n’étaient « que des accompagnants ». C’est faux ! Ces séjours sont autant destinés aux aidants qu’aux jeunes malades. La tempête de la maladie et des traitements n’épargne pas les aidants : chacun a besoin de souffler et se ressourcer. Conclusion : aucun sentiment de culpabilité à avoir ! 

Si tu devais faire un bilan des premiers séjours ? 

Autant dans le déroulement que dans l’ambiance générale, les deux premiers séjours ont été très proches de ce que j’avais pu imaginer et rêver. Par contre, ce que je n’avais pas vu venir, ce à quoi je ne m’attendais pas … c’est à recevoir autant ! Les séjours sont loin d’être à sens unique : l’équipe reçoit autant qu’elle donne, l’énergie circule, se partage et il y a pour tout le monde !

Et maintenant ? 

Maintenant… Il faut qu’on se bouge ! Chercher de nouveaux partenaires, faire connaître ces séjours, mobiliser le grand public … Bref : trouver de l’argent pour financer de nouveaux séjours et embarquer toujours plus de jeunes dans l’aventure !

Justement, comment peut-on vous aider ? 

Il y a plusieurs manières de nous aider :
1   1) Tout d’abord, quelque chose de très simple, sans date limite et sans rien débourser : installer le moteur de recherche Lilo. Le principe ? Chaque recherche que vous lancez génère de l’argent : une moitié revient à Lilo et l’autre moitié s’accumule sous forme de « gouttes » que vous pouvez décider de donner à des projets solidaires… dont les Séjours Hors du Temps.
2    2) Du 15 mai au 30 juin, une campagne de financement participatif sera lancée sur le site www.helloasso.fr. Vous pourrez alors décider de donner la somme qu’il vous plaira via cette page internet.
3    3) Si vous faites partie d’une Fondation d’entreprise, vous pouvez nous contacter afin que nous sollicitions un dossier pour présenter le projet.

Quelque-chose à rajouter Yasmina ? 

Le dernier jour du séjour, on fait un cercle « de clôture ». Nous sommes debout, en cercle et une pelote de fil bleu va circuler entre nous, de main en main. Chacun notre tour, nous faisons un ou plusieurs tours de fil autour de notre poignet. Et, à chaque tour de fil, il s’agit de dire un mot, comme un mot-clé qui dit ce que nous avons vécu ou ressenti pendant le séjour. Ainsi, petit à petit, une toile de fil bleu se tisse entre nous, comme autant de liens et de moments partagés. Puis, vient le moment de couper ces fils pour symboliser le temps de se séparer, de se dire au revoir. Enfin, comme pour garder un souvenir, une trace, chacun fait un nœud avec le fil bleu resté autour de son poignet.
Inutile de vous dire que les gorges peuvent se nouer, voire quelques larmes couler mais, je vous rassure toute suite : on finit souvent par… un câlin général !


Les Séjours Hors du Temps en images... et en mots (texte de Jean-Daniel Muller) :  






jeudi 12 avril 2018

Journée de l'Activité Physique : on se bouge ?


Le 6 avril ? Peu de personnes se souviennent de cette date. Pourtant, il s’agit de la Journée mondiale de l’Activité Physique. Une journée de nature à nous rappeler les enjeux de se… bouger pour la santé ! 

Les bienfaits de la pratique régulière d’activité physique sont nombreux. Impact positif sur le cholestérol, le stress, la qualité du sommeil… sans compter les vertus préventives de la pratique au niveau des maladies chroniques : la pratique régulière d’activité physique réduit les risques d’être touché par des maladies coronariennes, diabète, obésité, cancer, ostéoporose. 

Le dernier rapport américain sur la santé (https://health.gov/paguidelines/second-edition/report/) met en avant tous ces bienfaits, parlant d’un meilleur sommeil, d’une meilleure performance dans les tâches quotidiennes, de la prévention du surpoids et de l’obésité. Mais le rapport insiste aussi sur le fait que les bienfaits se développent sur le long terme et que toute activité physique est « bonne à prendre ». En effet, quelle que soit la durée de l’activité ou son intensité, toute activité est efficace. 

Ce n’est pas pour rien que l’Organisation Mondiale de la Santé préconise 10 000 pas par jour. L’inactivité physique serait responsable de près d’un million de décès par an dans l’Union Européenne et la sédentarité coûterait 17 milliards d’euros par an à la société. 

Il est vrai que, lorsque votre médecin vous prescrit un médicament, vous foncez à la pharmacie, mais lorsqu’il vous recommande de marcher une demi-heure tous les jours… ? Pourtant, d’après l’étude Mazars réalisée en partenariat avec OpinionWay en mars 2018, les Français semblent conscients des enjeux de la pratique d’activité physique pour leur santé : 47% d’entre eux font de la pratique d’activité physique une priorité et 41% ont pour objectif de perdre du poids. 

Alors quels sont les freins ? D’après cette même étude, 78% des Français seraient prêts à changer de comportement en matière de santé si tous les moyens de prévention étaient complètement pris en charge par la Sécurité Sociale. 

Le rapport américain souligne également l’efficacité des efforts – notamment de communication – mis en place pour promouvoir l’activité physique. Programmes dans les écoles, développement de modes de transport actifs, outils d’information et de communication, messages de prévention, changements environnementaux et politiques…

Pour le Groupe Associatif Siel Bleu, la santé est un droit et ne doit pas devenir un luxe. Elle doit être accessible à tous. 

L’activité physique justement est une pratique très peu onéreuse. Sortir de chez vous et faire une promenade avec des amis ne coûte absolument rien. Utiliser ses pieds plutôt que sa voiture, promener son chien plusieurs fois par jour, jardiner, prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur… L’activité physique, c’est au quotidien. 

Mais il ne s’agit pas seulement d’argent. Pour être accessible à tous, l’activité physique doit être adaptée à tous, et particulièrement aux personnes fragilisées. Les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les personnes atteintes de maladie chroniques… Tous peuvent pratiquer une activité physique adaptée à leurs capacités, à leur besoins et à leurs envies.

vendredi 23 mars 2018

Activité Physique Adaptée et cancer : à quand l'intégration systématique dans les protocoles de soin et d'accompagnement ?



La Semaine Nationale de lutte contre le cancer a lieu cette année du 19 au 25 mars 2018, une belle occasion de rappeler le rôle joué par les outils thérapeutiques non médicamenteux et notamment de l’activité physique dans le parcours de soin et de vie des personnes atteintes. L’activité physique a aujourd’hui toute sa place dans la lutte contre les cancers !

Des bienfaits incontestables 

En effet, les bienfaits de la pratique régulière de l’activité physique ne sont plus à prouver. Cette dernière joue un rôle fondamental qu’elle soit utilisée en prévention primaire (pour réduire les risques d’apparition de la maladie), pendant les traitements pour en réduire les effets secondaires, ou en prévention tertiaire, pour réduire les risques de récidive et améliorer la qualité de vie.

Les études le montrent. Par exemple, une demi-heure d’activité physique modérée à intense trois fois par semaine associée à une alimentation saine et équilibrée réduit de 30 à 50% les risques de récidive d’un cancer du sein. 

Mais au-delà des chiffres, il y a des personnes. Car c’est bien l’humain qui doit rester au cœur du soin. C’est pourquoi tout l’enjeu est de pouvoir proposer une activité physique adaptée aux capacités, aux besoins et aux envies de chacun. Parce que tout le monde peut renouer avec ses capacités s’il le souhaite !

Des formes d’intervention diversifiées tout au long du parcours de vie et de soin

Au-delà de l’activité physique adaptée au quotidien, des formes d’intervention innovantes peuvent être proposées dans des moments de fragilité. C’est le cas par exemple de la Maison de la Vie qui propose des séjours de 5 jours destinés aux personnes en rémission. La Maison de la Vie, c’est l’histoire d’une rencontre entre la Fondation d’entreprise Michelin et le Groupe Associatif Siel Bleu qui se sont unis pour proposer aux patients cette possibilité de souffler après les traitements. Echanger, bien manger, bien bouger et prendre soin de soi, voici les objectifs simples d’un séjour. Prendre le temps de se retrouver avec soi-même et de rencontrer d’autres personnes ayant également vécu la maladie, avant de retourner dans la vie quotidienne. Retrouver la force et la sérénité nécessaires à ce changement de vie. 

« Alors, si auprès de vous, vous connaissez des personnes qui sont en rémission de cancer, parlez-leur de la " maison de la vie " de cet endroit où tout est fait pour reprendre confiance, retrouver les morceaux de soi perdus, l’énergie, la confiance, avoir moins peur, rire, et pleurer si on veut. La "maison de la vie " est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire et sa philosophie est que ce cadeau soit accessible à tous financièrement. » Il s’agit des mots d’une participante au séjour publiés sur un réseau social. Une autre résumait bien la situation : « Une sacrée belle expérience humaine, ça vaut tous les médocs du monde, et ça, ça n’a pas de prix. »

Entreprises et institutions de retraite complémentaires soutiennent ce programme, notamment en le rendant accessible pour leurs salariés et leurs adhérents. 

Cependant pour être la plus efficace, l’Activité Physique Adaptée doit être régulière et poursuivie après le séjour. C’est un nouveau mode de vie pour la personne. C’est pourquoi l’activité physique adaptée est intégrée dans des programmes d’éducation thérapeutique, par exemple le Programme Activ’, coconstruit par Siel Bleu et l’Institut Curie et soutenu par AG2R La Mondiale : Activité Physique Adaptée, atelier diététique, soutien motivationnel… Un programme complet pour accompagner l’après cancer.

Ensemble, tout devient possible !

Les bienfaits de l’Activité Physique Adaptée sont reconnus par des acteurs de premier plan de la lutte contre le cancer. La Ligue contre le Cancer, qui fête cette année ses 100 ans d’existence, a convié le Groupe Associatif Siel Bleu à être présent à son événement festif et solidaire le 14 mars dernier au Centre des Congrès de la Villette.  Celui-ci contribuera à animer l’événement en proposant des activités physiques adaptées de 10h à 17h. En effet, de nombreux comités départementaux de la Ligue contre le Cancer et le Groupe Associatif Siel Bleu collaborent afin de rendre accessible au patient cette offre thérapeutique à part entière. 

L’accompagnement par l’activité physique adaptée est essentiel face au cancer et il faudrait qu’elle fasse partie intégrante de la prise en charge. De nombreux médecins et hôpitaux en sont convaincus. Les Fondations sont sensibilisées et apportent leur pierre. Les entrepreneurs s’y mettent. Les groupes de protection sociale rejoignent le mouvement. 

Alors, qu’attend-on pour l’intégration systématique dans les protocoles de soin et d’accompagnement ?